Le 12 mai dernier, j’ai eu l’immense honneur d’échanger avec un auteur ivoirien exposant au Salon international du livre d’Abidjan (SILA). J’ai été agréablement surpris en découvrant sa table remplie de livres, tous signés de sa plume. Mais une question m’a immédiatement interpellé : pourquoi avait-il choisi de faire publier l’intégralité de ses ouvrages à l’étranger — notamment en France — alors que plusieurs maisons d’édition locales auraient pu être intéressées par son travail ?
Il m’a répondu, un peu gêné, en évoquant une « expérience triste » avec certains éditeurs installés sur place, qui, selon lui, ne font pas assez d’efforts pour mettre les auteurs en confiance, ni pour les accompagner convenablement. Il m’a raconté qu’un éditeur l’avait fait patienter pendant de longues heures, avant de le renvoyer à plusieurs reprises, pour finalement dénigrer son manuscrit… sans même le lire. Cette mauvaise expérience l’a profondément frustré. Résultat : il a décidé de publier désormais ses œuvres loin de son pays.
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